Le triangle d’or

Il pourrait s’agir du titre d’une bande dessinée, passionnante, un récit en images et en mots que l’on ne veut plus lâcher une fois la lecture entamée.

Et bien, c’est un peu de cela qu’il s’agit ici, car il est effectivement question de neuvième art (c’est ainsi que l’on désigne cette discipline artistique à part entière, y compris les mangas japonais et les comics américains depuis le début des années soixante) et de quelques-uns de leurs auteurs, parmi les plus célèbres du genre, regroupés dans ce que les spécialistes appellent l’École de Bruxelles, à savoir Hergé (de son vrai nom, Georges Remi), père de Tintin et Milou, Edgar Pierre Jacobs, à l’origine de la série des aventures de Blake et Mortimer et de Jacques Martin, créateur des histoires d’Alix, jeune Gaulois, vivant au temps de Jules César, ainsi que des récits mettant en scène le détective Lefranc.

Leur point commun, outre celui de bien se connaître et d’avoir travaillé ensemble à certains moments de leur carrière ? Ils ont vécu tous les trois en Brabant wallon à partir des années cinquante.
Pour Hergé, ce sera à Céroux, dans le hameau de Ferrière. Quant à Jacques Martin, c’est à Bousval qu’il élira domicile, à un jet de pierre de la maison d’Hergé, alors que Jacobs préférera s’établir « dans sa base secrète du Bois des Pauvres », sur la commune de Lasne, à la lisière du champ de bataille de Waterloo.
Pour ces trois maîtres incontestés du genre, les campagnes du Brabant wallon vont se révéler idéales pour nourrir leur inspiration et favoriser leur art, tout en leur apportant quiétude et sérénité.

Et bien, c’est un peu de cela qu’il s’agit ici, car il est effectivement question de neuvième art (c’est ainsi que l’on désigne cette discipline artistique à part entière, y compris les mangas japonais et les comics américains depuis le début des années soixante) et de quelques-uns de leurs auteurs, parmi les plus célèbres du genre, regroupés dans ce que les spécialistes appellent l’École de Bruxelles, à savoir Hergé (de son vrai nom, Georges Remi), père de Tintin et Milou, Edgar Pierre Jacobs, à l’origine de la série des aventures de Blake et Mortimer et de Jacques Martin, créateur des histoires d’Alix, jeune Gaulois, vivant au temps de Jules César, ainsi que des récits mettant en scène le détective Lefranc.

Leur point commun, outre celui de bien se connaître et d’avoir travaillé ensemble à certains moments de leur carrière ? Ils ont vécu tous les trois en Brabant wallon à partir des années cinquante.

Pour Hergé, ce sera à Céroux, dans le hameau de Ferrière. Quant à Jacques Martin, c’est à Bousval qu’il élira domicile, à un jet de pierre de la maison d’Hergé, alors que Jacobs préférera s’établir « dans sa base secrète du Bois des Pauvres », sur la commune de Lasne, à la lisière du champ de bataille de Waterloo.

Pour ces trois maîtres incontestés du genre, les campagnes du Brabant wallon vont se révéler idéales pour nourrir leur inspiration et favoriser leur art, tout en leur apportant quiétude et sérénité.

La Fondation La Ferrière désire alimenter régulièrement son site à l’aide d’anecdotes marquantes, de photos, de documents rares, voire inédits, et de divers témoignages concernant ces géants de la BD.

Dans cet ordre d’idées, toute proposition visant à alimenter la rubrique en question est la bienvenue. Nous nous ferons un plaisir de publier vos contributions !

Hergé, côté jardin et les autres…

La Fondation La Ferrière se veut l’écho des publications en rapport avec le Brabant wallon et la bande dessinée. Albums de BD proprement dit, revues, magazines, ouvrages spécialisés, études historiques,…il serait bon de créer un inventaire, une bibliographie la plus exhaustive qu’il soit de toutes ces images, ces cases, ces bulles, ces mots et ces phrases en lien avec le binôme « BD-BW ».

De quoi fournir un outil de travail à toutes celles et tous ceux qui sont sensibles à ce patrimoine culturel, artistique et historique hors du commun.

À ce titre, l’ouvrage de référence Hergé, côté jardin est un bel exemple de livre qui nous entraîne à la découverte du Brabant wallon, tout en soulignant les liens privilégiés du père de Tintin entre son œuvre et cette région de Belgique où il séjourna quelques années.

La plupart des publications sur la vie de l’artiste n’ont fait que discrètement allusion au village de Céroux-Mousty et à la maison de campagne qu’Hergé y possédait.

Dans une création dont la qualité majeure demeure la corrélation étroite entre fiction et réalité, Hergé, côté jardin offre de belles pistes d’investigation. Nombre d’albums des aventures de Tintin portent en effet la marque indélébile de l’attachement de l’auteur à sa demeure brabançonne, La Ferrière. Il suffit de tourner les pages de certains albums pour découvrir très vite des références en forme de clin d’œil à cet épisode campagnard de la propre vie du dessinateur. On songe notamment aux récits des 7 Boules de cristal, à L’Affaire Tournesol, aux Bijoux de la Castafiore et à la première page de Tintin et les Picaros.

Quant au décor champêtre autour du château de Moulinsart, il ne laisse planer aucun doute : le paysage est bien celui du Brabant wallon et plus précisément des environs de Céroux-Mousty, de Bousval et du hameau Limauges, situé sur le territoire de Court-Saint-Etienne.

Les chemins, les sous-bois, les bourgades tassées autour d’une église et les champs ressemblent à s’y méprendre à ceux qui enserraient la maison d’Hergé, à la rue de Ferrière, rebaptisée en partie, rue Hergé en 1987.